Annick D'Auteuil, la spécialiste de l'aérodynamique des sports du CNRC - Transcription
Je m'appelle Annick D'Auteuil, j'ai 38 ans et je suis née en campagne dans une petite ville qui s'appelle Trois-Pistoles. Quand j'étais jeune, je regardais les Jeux olympiques d'hiver et d'été et je me disais « wow ces athlètes là ont dû commencer très tôt beaucoup plus tôt que moi pour être aussi bons dans leur sport. »
J'ai toujours été une personne qui aimait beaucoup les sciences donc essayer de tout comprendre. Je me disais « ok » mais il y a peut-être quelque chose que je peux combiner dans ma passion pour les sports avec la science.
Donc, quand je suis arrivée dans la région ici pour faire ma maîtrise et ensuite pour faire mon doctorat, j'ai eu la chance qu'on soit quatre ans avant les Jeux olympiques de Vancouver de 2010. Donc j'ai commencé mes études et gradué de mon doctorat en 2006 et avec une proposition « À nous le podium » de faire un projet pour améliorer l'aérodynamique et développer la combinaison que les patineurs de vitesse longue piste allaient porter pour les Jeux olympiques de Vancouver.
(musique)
Tout les sports ont eu la chance les meilleurs athlètes canadiens de venir dans la soufflerie, puis j'ai eu la chance de travailler avec eux. Puis vraiment, pour moi chaque jour, ce n'était pas un travail, c'était une opportunité de pouvoir discuter avec des gens qui sont passionnés par leur sport puis d'en apprendre plus sur eux.
Il y a eu une évolution dans le temps dans les années 80 dans la course, les gens portaient des petites shorts qui volaient au vent. Maintenant c'est les habits extrêmement serrés parce qu'on sait que la technologie et puis la science, au niveau des équipements qu'ils portent peuvent les aider à aller chercher des centièmes de seconde qu'on a besoin pour gagner.
Aujourd'hui, je regarde les Olympiques avec un oeil différent. Je n'aurais jamais pu penser que j'allais travailler avec les athlètes qu'on voit dans la télévision, tu sais quand j'avais 7 - 8 ans. Pour moi, c'est fascinant de dire je regarde maintenant les Olympiques d'un autre oeil parce que je sais que j'ai vu les athètes venir en soufflerie et que j'ai pu les aider.
À l'écran : Conseil national de recherches Canada
À l'écran : Mot-symbole « Canada »