Bourse Plaskett

Depuis 50 ans, la prestigieuse bourse Plaskett est décernée à un étudiant ou une étudiante remarquable, qui a terminé depuis peu un doctorat en astrophysique ou dans une discipline connexe. Les boursiers mènent de la recherche indépendante dans un milieu convivial et stimulant, au Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du CNRC, dont les installations sont situées à l'Observatoire fédéral d'astrophysique (OFA) de Victoria, en Colombie-Britannique (Canada).

Le personnel de ce centre de recherche se compose de spécialistes en astrophysique observationnelle, mais les théoriciens dont les travaux exigent d'étroites collaborations avec des astronomes peuvent aussi soumettre une demande.

Les boursiers se voient offrir une affectation de 3 ans au centre de recherche. Jusqu'à 3 titulaires de la bourse Plaskett travaillent chaque année au CNRC, et des concours ont lieu tous les 2 ans.

La bourse Plaskett est assortie d'un traitement et d'avantages sociaux très concurrentiels.

• Possibilité de collaboration

  Recherche

  On s'attend à ce que les boursiers entreprennent de façon autonome des recherches à la fine pointe de l'astronomie. Cependant, ils peuvent participer à des projets d'intérêt mutuel dans l'une des nombreuses sphères d'activité du Centre de recherche Herzberg en astronomie et en astrophysique du CNRC susceptibles de les aider à atteindre leurs objectifs de carrière. Cette collaboration peut s'élargir à l'industrie et à d'autres partenaires importants des grands projets d'instrumentation en cours de développement tels ceux de l'ALMA, du CFHT, des observatoires Gemini, du JWST, de l'explorateur spectroscopique du Mauna Kea (ESM), du très grand réseau de la prochaine génération (ngVLA), du réseau d'un kilomètre carré (SKA) ou du Télescope de trente mètres (TMT). La proximité de l'Université de Victoria (à 20 minutes de route, environ) favorise énormément les liens entre les astronomes des 2 organisations.

  Déplacements

  Tous les efforts sont déployés pour que les boursiers puissent présenter leurs travaux lors de rencontres nationales et internationales et se rendre aux télescopes où on leur a accordé du temps d'observation.

  Activités

  L'atmosphère scientifique dans laquelle baigne le CNRC est à la fois dynamique et collégiale, le personnel comptant des employés récemment embauchés comme des chercheurs chevronnés. Le CNRC organise fréquemment des rencontres gravitant autour des partenariats que le Canada a noués avec d'autres pays. Des colloques ont lieu régulièrement avec des conférenciers de passage et une tribune interne, sans prétention, traitant de la science, accueille des chercheurs locaux ou d'ailleurs. Les groupes qui s'intéressent à l'optique adaptative, aux questions extragalactiques et aux systèmes planétaires se réunissent aussi de façon assez régulière. Les boursiers et boursières tiennent une série de séminaires et, à l'occasion, une journée portes ouvertes pour les diplômés universitaires de la région.

  Communauté

  Les boursiers peuvent encadrer des étudiants de premier cycle et de cycle supérieur et sont encouragés à participer à des programmes de rayonnement au sein de la communauté. Il peut s'agir d'effectuer des présentations et d'accompagner des groupes de visiteurs à l'OFA, de visites ou de conférences dans des écoles locales, des musées ou des clubs de passionnés d'astronomie ainsi que d'interactions dans leurs domaines d'expertise scientifique avec les médias locaux et nationaux dans leur domaine d'expertise. Bon nombre offrent leur bénévolat dans le cadre du programme Scientists and Innovators in the Schools (en anglais seulement) (scientifiques et innovateurs à l'école) de la Colombie-Britannique.

• Installations de recherche

  Les boursiers travaillent à l'OFA, installation historique qui abrite une centaine d'employés, de chercheurs de partout dans le monde et d'étudiants universitaires de premier cycle et de cycle supérieur. Des ateliers d'usinage, des aires d'intégration et d'essai ainsi qu'un laboratoire sur les ondes sous-millimétriques facilitent le travail en instrumentation poursuivi à l'observatoire.

  Ils peuvent soumettre une demande afin de bénéficier du temps d'observation réservé au Canada au télescope Canada-France Hawaï (CFHT) et à l'observatoire Gemini, ou à l'ALMA, dans le cadre du temps que cet observatoire alloue à l'Amérique du Nord, ainsi qu'aux télescopes optiques et aux radiotélescopes qu'exploitent l'OFA et l'Observatoire fédéral de radioastrophysique (OFR) du CNRC, près de Penticton (Colombie-Britannique). Ils peuvent solliciter du temps auprès des observatoires qui acceptent les projets en permanence, selon une politique ouverte.

  Parmi les autres installations mises à la disposition des titulaires de la bourse Plaskett, mentionnons le parc informatique administré par les professionnels du Centre canadien de données astronomiques (CCDA), où l'on gère plus d'un pétaoctet de données issues des observations dans diverses installations d'astronomie, ainsi que la puissance de calcul nécessaire pour en tirer des analyses extrêmement pointues. Le CCDA administre également l'Observatoire virtuel canadien et gère le nuage informatique de CANFAR.

• Services et soutien

  Le budget scientifique du centre de recherche assume les frais encourus par les membres du personnel pour publier des articles dans les périodiques scientifiques avec comité de lecture. Les titulaires de la bourse Plaskett ont accès à une vaste collection de documents à la bibliothèque électronique, notamment la version numérique des principales revues d'astronomie et d'astrophysique. Le service de prêt virtuel est géré par la Bibliothèque scientifique nationale du Canada, où une équipe hors pair, vouée au service, épaule le personnel au niveau des ressources humaines, des acquisitions et de diverses activités administratives.

  Nous nous faisons un devoir de mettre à la disposition de tous les titulaires de la bourse Plaskett les ressources informatiques dont ils ont besoin pour atteindre le meilleur rendement possible, notamment un ordinateur de bureau à haute performance, l'accès à un réseau de l'ordre du gigabit et un personnel de soutien en technologies de l'information. De plus, les boursiers peuvent consulter les archives du CCDA et recourir à l'infrastructure ainsi qu'aux unités de stockage infonuagique CANFAR, qui comprennent des milliers de cœurs et représentent des centaines de téraoctets en capacité de calcul et de mémoire pour les utilisateurs.

• Admissibilité

  Les candidats doivent avoir obtenu leur doctorat au plus tard 5 ans avant de bénéficier de la bourse. Les demandes des doctorants qui achèveront leur thèse dans les 6 mois suivant l'octroi de la bourse peuvent également être examinées.

  La bourse Plaskett est ouverte aux personnes de toute nationalité, bien que l'on privilégie les citoyens ou les résidents permanents du Canada.

  Le CNRC préconise la diversité au sein de ses effectifs. Il encourage donc les candidats faisant partie d'un groupe désigné (femmes, minorités visibles, Autochtones, personnes en situation de handicap) à le signaler.