Le programme « Pathways » pour les étudiants autochtones amène Gage Robinson au Centre de recherche en nanotechnologie

- Edmonton, Alberta

Gage Robinson assis à la table de travail du laboratoire

Gage Robinson au laboratoire du Centre de recherche en nanotechnologie.
Photo : Grant Wang, Arts Resource Centre, Université de l'Alberta

Déménager du Manitoba à l'Alberta au moment où se déroulaient les examens de fin de semestre, avant même qu'il n'entame son stage au Centre de recherche en nanotechnologie du Conseil national de recherches du Canada, n'a pas été chose aisée pour Gage Robinson. Heureusement, depuis son arrivée à Edmonton, rien ne pourrait mieux aller.

Étudiant de dernière année au baccalauréat en génie informatique avec concentration en programmation de systèmes intégrés à l'Université du Manitoba, Gage a été jumelé à l'équipe d'experts en détection et automatisation du Centre de recherche en nanotechnologie dans le cadre du programme « I-STEAM Pathways » de l'Université de l'Alberta. Ce programme donne aux étudiants des Premières Nations, métis et inuits inscrits au baccalauréat la chance d'acquérir de l'expérience en recherche dans les disciplines qui touchent l'environnement.

« I-STEAM est un programme formidable. Grâce à lui, les étudiants peuvent voir comment se déroule le travail dans l'industrie et acquérir de l'expérience hors des cours », explique Gage, qui appartient à la nation crie Peter Ballantyne. « Il vous offre aussi la chance inespérée de faire de nouvelles connaissances, de rencontrer des homologues et, dans le meilleur des cas, de nouer des liens souvent indispensables en début de carrière. Tout cela sans que l'on soit déraciné de sa communauté et de sa culture, car l'apprentissage insiste sur l'identité autochtone. »

Les activités de l'équipe d'expertise en détection et automatisation gravitent autour de la conception, de la fabrication, de l'intégration et de l'automatisation de plateformes de détection constituées de nanocapteurs. Durant son stage estival, Gage a principalement travaillé sur une station météorologique autonome de source ouverte, capable de relever la température, la pression de l'air, le taux d'humidité la force et la direction du vent ainsi que l'importance des précipitations. Après collecte, les données sont agrégées, formatées puis transmises sans fil à une application Web. Les relevés météorologiques seront alors comparés aux mesures sur la qualité de l'eau, ce qui permettra d'établir s'il existe une tendance entre les rapports d'eau toxique et les conditions météorologiques quand la toxicité atteint un pic.

« La partie du travail que j'ai préférée a été de voir une idée porter ses fruits », confie Gage. « Quand mon stage a commencé, on a avancé l'idée d'une station météorologique. Après planification et un peu de bricolage, l'idée s'est matérialisée. J'aurais aimé rester plus longtemps au centre de recherche pour en voir d'autres prendre forme et se développer davantage. »

Gage a appris énormément pendant son stage. En plus de réunir des informations techniques sur des microcontrôleurs ou langages de programmation, il a assimilé des principes plus généraux tels la gestion de projet et l'avancement professionnel. « Travailler au CNRC m'a donné accès à maintes ressources, nouvelles pour moi : des laboratoires ultraperfectionnés, une foule de cartes et de microcontrôleurs en cours de réalisation et tous les composants électriques imaginables dont j'aurais pu avoir besoin. Avoir de telles ressources sous la main ouvre la porte à d'incroyables possibilités d'apprendre, tant par soi-même qu'auprès des autres membres de l'équipe. »

Gage n'a que de bons souvenirs sur ce qu'il a vécu à Edmonton, à l'extérieur du laboratoire. Il y a passé l'été à parcourir de merveilleux sentiers de randonnée et à profiter d'une foule d'activités festives. « Je vis à Winnipeg depuis que je suis tout petit. M'installer dans une autre ville s'est donc révélé une expérience très enrichissante. »

S'il ne s'était pas lancé en génie informatique, Gage aurait adoré l'astrophysique ou l'astronomie. « L'espace me fascine et, avec les avancées récentes qu'a connues l'astronomie, comme le télescope spatial James-Webb, j'ai l'impression que les astronomes traversent une époque de rêve. Dès que j'ai un peu plus de temps libre, peut-être me mettrai-je à l'astronomie en amateur. »

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