Ivana Vouk

- Ottawa, Ontario

Ivana Vouk

Adolescente, Ivana Vouk s'intéressait déjà à l'environnement, aux conséquences de l'activité humaine sur lui et à la manière dont nous pourrions alléger notre empreinte écologique. Après un baccalauréat en génie physique à l'Université McMaster, Ivana s'est mise en quête de projets susceptibles d'alimenter sa passion. Elle a fini par travailler avec les ingénieurs spécialisés en ressources hydriques à Environnement Canada, qui ont mis au point quelques-uns des premiers modèles du pays sur les crues et la glace dans les cours d'eau. C'est là qu'elle a su qu'elle avait choisi le bon domaine.

Ivana est entrée au CNRC au moment où elle achevait une maîtrise en génie civil avec concentration en aménagement des eaux, à l'Université d'Ottawa. Elle occupe maintenant un poste d'agente du Conseil de recherches dans l'équipe des ressources hydriques du Centre de recherche en génie océanique, côtier et fluvial, à Ottawa.

Ivana a piloté l'élaboration de modèles hydrodynamiques 2D et 3D qui ont facilité l'étude d'importants dossiers, qu'il s'agisse de vérifier les stratégies envisageables pour combattre les inondations ou de prévoir le sort et transport des polluants dans l'eau. En collaboration avec le gouvernement des États-Unis, elle a aussi dirigé un projet qui nous en a appris davantage sur l'origine et les déplacements des oligoéléments dans le bassin hydrographique des Grands Lacs, en vue de freiner la prolifération des algues dans le lac Érié, éventuellement d'y mettre un terme.

« Le CNRC me donne la liberté de me pencher sur les problèmes qui m'interpellent. Pouvoir créer les outils avec lesquels on contribuera à résoudre certains problèmes environnementaux d'ordre planétaire, mieux saisir les effets de l'activité humaine sur l'environnement marin, par exemple, ou atténuer les conséquences des cataclysmes sur les communautés côtières, est très gratifiant pour moi. »

Quelques outils de prévision mis au point par Ivana contribuent déjà à améliorer la situation au Canada en permettant à des clients de l'industrie de mieux comprendre comment ils perturbent l'environnement dans des conditions extrêmes. Ils illustrent les répercussions des crues et des couches de glace dans les grands cours d'eau et précisent l'estimation de l'étendue des déversements accidentels d'effluents, facilitant ainsi le choix de solutions quand il faut nettoyer les dégâts.

« Les travaux que je poursuis au CNRC comptent vraiment beaucoup pour moi, et je cherche sans relâche comment les relier à ma passion pour l'environnement. Mon objectif est de trouver des moyens pour que les résultats de nos recherches servent à améliorer le sort de la société et de la nature. »