La journée de présentation des étudiants d'été des programmes coopératifs est un évènement que de nombreux membres du Centre de recherche en nanotechnologie ne veulent pas manquer. Les présentations donnent un aperçu de ce que l'avenir des nanotechnologies nous réserve alors que la cohorte d'étudiants poursuit ses études et ses recherches dans ce domaine.
Cette année, il y a eu huit présentations virtuelles sur des sujets innovants allant de l'optique adaptative à la microscopie électronique à transmission à source ouverte, en passant par la bioimpression 3D.
Preetham Baddam, étudiant de première année à l'Université d'Alberta, a fait sa présentation sur le code géométrique — le langage de la bio‑impression 3D. « C'était mon deuxième été au CNRC. Bien que l'installation n'a pas été accessible pendant la majeure partie de mon stage en raison de la COVID‑19, j'ai pu continuer à réaliser certains pans de mes recherches qui ont non seulement fait progresser certains de nos travaux, mais m'ont également permis d'acquérir des compétences très précieuses, comme le codage. À chaque stage, mon expérience au sein de l'équipe s'enrichit. J'ai l'intention de continuer à faire de la recherche à l'avenir, et je souhaite de tout cœur retourner à l'installation de nanotechnologie du CNRC ».
Les étudiants qui ont fait des présentations en compagnie de l'organisateur, Adam Bergren.
Rayan Basodan, qui va bientôt obtenir son diplôme de premier cycle à la faculté de génie de l'Université de la Colombie‑Britannique, a fait une présentation sur l'optique adaptative. « Mon plus grand moteur a toujours été ce sentiment que mon travail s'inscrit concrètement et favorablement dans l'effort collectif. L'équipe de détection et d'automatisation en nanotechnologie m'a accordé une confiance exceptionnelle, à la fois en moi et dans mon travail », dit Rayan.
« Dans le cadre du projet d'optique adaptative, il était évident que mes recherches contribuaient aux miroirs déformables du télescope de trente mètres de Byoungyoul Park, un des membres de l'équipe, et c'est tout ce qui comptait pour moi. Ce projet a été une formidable expérience jusqu'à présent », poursuit Rayan.
« Cette confiance a nourri mon sens des responsabilités et a été une grande source de motivation, laquelle est essentielle lorsque l'on travaille à distance ou que l'on a un accès limité au laboratoire. Dans l'ensemble, alors que mes pairs de la faculté de génie de l'université ont exprimé combien ces journées de pandémie avaient été difficiles, j'ai, pour ma part, eu la chance de travailler dans l'un des meilleurs environnements, le CNRC. »